C’est une histoire, à dormir debout, de bipèdes qui ne savent plus marcher. Et qui vont devoir se redresser, comme l’ont fait leurs ancêtres, il y a déjà quelques millions d’années. L’un d’eux, Dimitri, la trentaine, entrepreneur dans le digital, n’avait hier à 14 heures toujours pas quitté son canapé dans lequel il passe ses coups de fil, répond à ses mails. Téléphone dans la main, ordi sur les jambes et pieds sur la table basse, il ne se lèvera qu’à 18 heures, après une fastidieuse journée de travail.

« Ça, c’est ma vie, déplore ce Parisien. Avant, j’avais toujours des rendez-vous à l’extérieur, je bougeais, j’étais tout feu, tout flamme, j’ai l’impression d’avoir perdu en tonicité ». Et il est loin d’être le seul. Selon une étude, révélée mardi, sur la sédentarité en Europe et réalisée par Harris Interactive pour l’assureur Attitude prévention, les Français obtiennent la médaille de bronze de l’immobilisme en restant assis 7h24 par jour contre 8h13 pour le champion britannique et 5h50, seulement du côté de la Finlande.

«Vous pouvez être très sportif et totalement sédentaire»

Un fossé considérable. Et pourtant, si chacun a intégré l’impact délétère de l’obésité sur la santé, celui de la sédentarité reste encore mal connu, souvent confondue avec l’activité physique. En réalité, elle désigne le fait d’être assis ou allongé pendant une période éveillée. « C’est un concept encore récent, constate Corinne Praznoczy, directrice de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps). Vous pouvez être très sportif et totalement sédentaire ».

 

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